49ème histoire de transmission : quand un industriel reconnaît « l’ADN » d’ORFITE


Jacques de Vasselot, 67 ans, est à la tête de JVD, une entreprise très performante qu’il a créée en 1984. 25 millions de chiffre d’affaires, 3 filiales à l’international et une croissance de 13% par an qui n’a pas faibli depuis 10 ans. En 2016, il décide de céder son entreprise mais ne souhaite pas vendre JVD à un groupe ou à un fonds d’investissement trop éloigné de ses attentes. Alors qu’une première discussion est ouverte avec l’équipe d’Orfite, d’autres investisseurs sont appelés à entrer en compétition.

Orfite décide alors de se mettre en retrait des discussions pour ne pas entrer dans un système d’enchères. Un accès aux patrons des filiales de l’entreprise lui est néanmoins donné, et ceux-ci préfèrent sa candidature. L’implication d’Orfite aux côtés des dirigeants, son adhésion réelle aux projets des industriels ont convaincu le management. Le processus concurrentiel est interrompu, Orfite est rappelé par les dirigeants pour devenir l’actionnaire de référence de l’entreprise.

Le projet commun est mis sur pied en moins de deux mois, Orfite monte l’opération, trouve à Jacques de Vasselot un successeur capable de lui succéder, puis décide de faire monter au capital un certain nombre de salariés. Selon les termes du dirigeant, c’est visiblement « l’ADN » d’Orfite qui a permis de faire la différence.