Témoignage
Être sur un écran et passer ma vie à regarder des courbes ne correspond pas à ma vision de l’investissement. Après un an au sein d’un fonds financier traditionnel, je me suis tourné vers l’audit afin de parfaire ma formation académique – tout en gardant cette envie de revenir à mes premières amours ! Si cette expérience m’a nourri, elle a fini par me placer à une croisée des chemins ; j’ai alors fait une liste d’entreprises dans lesquelles j’avais envie de travailler et je me suis aperçu qu’il n’y en avait que peu qui cochaient toutes les cases. En 2018, j’ai postulé chez Orfite pour cette aura à part qu’ils ont dans le secteur, je ne me suis laissé ni le choix, ni le droit d’échouer ! D’abord chargé d’affaires puis directeur adjoint, je me sens chez Orfite comme un milieu relayeur à qui l’on permet enfin d’être au centre du jeu ; j’essaie de bien défendre et de transmettre de bons ballons à nos attaquants, et l’équipe carbure, elle ne plafonne pas !
Certains accompagnements incarnent d’ailleurs toute la singularité d’Orfite, comme cette fois où j’ai eu la chance de suivre la succession d’un groupe de transport- logistique. Lorsque le dirigeant a décidé de récompenser son directeur général qui l’a épaulé pendant vingt ans en lui remettant les rênes de l’entreprise, nous avons immédiatement voulu l’aider, et permettre au groupe de conserver son indépendance.
Je me rappelle un autre exemple dans le secteur des volets : nous cherchions un successeur au dirigeant, et nous avions organisé une grande réunion pour présenter les nouvelles perspectives. À l’issue, le fils, qui était présent, a pris la parole et a en quelque sorte fait sa déclaration d’amour à l’entreprise et aux principaux cadres. Initialement, il n’avait pas manifesté d’intérêt pour le projet de reprise, mais l’idée a fait son chemin. Nous ne l’avons pas convaincu ; nous lui avons simplement fait prendre conscience de ce qui lui était possible. Cela donne le sourire, d’accompagner ce « choc des cultures » mais surtout cette entraide intergénérationnelle, entre le père qui veille sur l’existant, apprend le métier à son héritier, et celui qui insuffle son énergie pour faire évoluer l’entreprise. Tout en respectant ce qui avait été bâti, il a apporté sa touche personnelle. Miser l’avenir de la structure sur un seul homme, c’est bien sûr une grande prise de risques – mais c’est un risque que nous savons prendre !
J’adhère à cette façon qu’Orfite a de concevoir notre métier, en mêlant l’humilité, la discrétion, l’écoute, et l’efficacité. Nous avons cette particularité de réunir chez nous des développeurs, des experts du milieu bancaire, et des analystes dont je fais partie. C’est un côté très « attelage de Platon » qui m’a beaucoup fait grandir, apprendre à sentir et à faire abstraction des chiffres bruts quand il le faut. Nous allons au-delà des échanges dématérialisés ; Orfite conserve cette volonté de rencontres qui demeure essentielle pour que la rigueur et les émotions qui nous sont données de vivre soient équilibrées. Ma première signature, à l’issue d’un an et demi de travail, reste le moment le plus fort que j’aie connu chez Orfite, me procurant des sensations intenses, et qui ne faisaient que commencer !