Avant de rejoindre Daniel Janin en 1994, j’ai passé la première partie de ma carrière chez Sofimac, Société de Financement pour le Massif Central. Son métier de capital risque destiné aux créateurs d’entreprises m’a d’emblée fait comprendre l’importance d’avoir une vision globale de l’entreprise lorsqu’on met en place des projets d’évolution de son capital.
Par la suite, j’ai travaillé dans une société de développement régional basée à Lyon, qui prenait des participation minoritaires dans les belles PME de la région. À l’occasion d’une opération, j’ai fait la connaissance de Daniel Janin, qui venait de créer Orfite et qui souhaitait en renforcer les moyens. Notre entente a été immédiate et est restée inentamée avec les années.
J’ai d’emblée été convaincu par la force d’un modèle qui faisait d’Orfite un actionnaire de référence. Cela nous permettait en effet de mettre en place une collaboration étroite et confiante avec les dirigeants d’entreprises. Lorsque le nombre d’investissements a augmenté de façon significative, nous avons recruté de nouveaux collaborateurs acquis à notre vision et à nos méthodes.
Au Conseil de Surveillance, j’ai un regard transversal sur toutes les opérations. J’apprécie cette recherche du consensus et du point d’équilibre qui se fait à la fois entre les collaborateurs, d’une part, et entre Orfite et les dirigeants d’entreprises, d’autre part.
En près de trente ans de vie au sein d’Orfite, je ne me serai jamais lassé de rencontrer de nouveaux entrepreneurs. Chaque entreprise a ses particularités, chaque patron a sa forte personnalité, voilà pourquoi ce fut toujours enthousiasmant !
Être un actionnaire de référence est un métier d’expérience sans cesse enrichie, avec également sa part de risque. Une adrénaline qui fait partie du plaisir !