Témoignage


En tant que Président du directoire, mon rôle consiste à animer notre équipe, mais aussi à fédérer les réseaux et mes connaissances pour détecter les plus belles entreprises. Ce sont bien sûr des décisions très sensibles qui ne se prennent pas seul, mais j’exerce en tout cas un métier de catalyseur. L’alignement chez Orfite est tel qu’avec le directoire, nous convergeons spontanément vers les mêmes options dans quatre-vingt-dix-sept pourcent des cas ! J’ai une fierté toute française de me dire que nous avons des fleurons industriels, et je n’ai pas envie qu’ils partent vers des fonds que je considère un peu corrosifs. J’ai choisi Orfite parce que j’y ai trouvé cette vraie vocation de préservation d’entreprises qui gagnent à être connues. Il arrive un moment où le dirigeant sera à court de choix pour sa transmission ; ce qui m’anime tient à cela, à donner à ces structures la capacité de rester indépendantes. Elles n’ont pas à être absorbées par des éléphants ; ce sont des gazelles agiles dont nous devons perpétuer le modèle, porteur de superbes valeurs.

Orfite est pour moi la seule Maison à même de remplir cet objectif. Dans un monde hyper médiatisé, sourcer ces pépites cachées demande des efforts conséquents, mais je me sens parfaitement à ma place et en cohérence avec cette exigence ! Les dirigeants que nous choisissons sont des gens honnêtes, carrés ; nous aimons les « besogneux », construisant pierre après pierre ; les passionnés humbles qui ne demandent qu’à partager cette passion.

Je me rappelle mes débuts chez Orfite, après une première carrière à la banque Indosuez, où j’avais en charge la région Ouest. J’avais trente-huit ans lorsque Hubert de Boisredon, à la direction d’Armor, m’a conquis par sa vision, son charisme, son engagement à vouloir créer un groupe dans la durée, malgré une activité qui perdait beaucoup d’argent, mais dans laquelle il croyait. Il cherchait un partenaire qui n’allait pas découper l’entité en morceaux, et il était déterminé à suivre sa volonté de développer la RSE avant même que cela ne devienne un sujet réglementaire ! Quant à Solcera, il s’agissait de protéger des intérêts géostratégiques car certains pans de l’entreprise risquaient d’être aspirés par l’actionnaire américain – je suis même allé jusqu’à rencontrer le bras droit d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Industrie, pour qu’on ne laisse pas s’évaporer ces technologies ! Depuis le moment où j’ai annoncé avec entrain à Daniel Janin et Pascal Sochet que j’allais « perforer le granit breton », j’ai largement élargi mon spectre et n’ai cessé de me battre pour des PME de fond de vallée, qui sont porteuses d’espoirs.

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