Témoignage
J’ai débuté chez Orfite en 2006 après une première carrière à la banque Indosuez, où j’avais en charge la région Ouest. C’est là que j’ai trouvé ma vraie vocation à accompagner des entreprises régionales et familiales, gazelles parmi les éléphants au mode de fonctionnement agile. Depuis le moment où j’ai annoncé avec entrain à Daniel Janin et Pascal Sochet que j’allais « perforer le granit breton » pour y trouver de nouvelles pépites, j’ai largement élargi mon spectre et n’ai cessé de me battre pour des PME de fond de vallée, qui sont porteuses d’espoirs pour l’avenir de notre industrie. J’ai ainsi eu l’opportunité et la chance de rencontrer des dirigeants de valeur, et des entreprises qui faisaient face à une forte diversité de situations : du jeune dirigeant qui allait succéder à un patron très expérimenté, au groupe que nous devions faire sortir du giron américain, afin de préserver notre souveraineté stratégique sur des technologies sensibles.
Quand Orfite a organisé sa propre passation à partir de 2010, nous avons immédiatement imaginé ce fonctionnement qui s’articulerait autour d’un Directoire. En tant que Président, je souhaitais que mon mandat soit celui du septennat, laissant ainsi ouverte la perspective d’un passage de relais naturel à la génération suivante au sein de l’équipe.
Ces belles années de développement que j’ai passées dans cette fonction ont été en accord avec l’ADN d’Orfite. Elles ont été riches de décisions, des décisions prises par un collectif dont j’ai surtout été le catalyseur. Il faut dire que l’alignement ici est tel que nous convergions spontanément vers les mêmes options dans quatre-vingt-dix-sept pour cent des cas ! Mon départ s’est construit à son tour sur des profils complémentaires : Antoine Braud, présent chez Orfite depuis dix-sept ans, absolument complet sur les plans technique et relationnel, qui connaît parfaitement notre écosystème et notre modèle, s’est imposé à l’unanimité pour reprendre ma mission de représenter Orfite. Le Directoire peut par ailleurs compter sur deux autres professionnels de haute qualité, des coureurs de très longue distance, tenaces, rompus à la prospection directe. Grégory Pascal, notre passionné de développement, mais aussi Aymeric de Galembert, qui ajoute à notre Directoire la facette de l’entrepreneur familial. Ce trio complémentaire, équilibré, s’inscrit dans notre ancrage multi-local historique, dans cette vocation d’accompagner les dirigeants, en mettant à leur disposition des savoir-faire sophistiqués. Avec ce nouveau Directoire, nous avons la joie de pouvoir nous projeter loin en toute confiance !
Il n’était évidemment pas question de rompre le fil qui me lie à Orfite depuis deux décennies. Outre ma présence comme actionnaire, je mets désormais à contribution ce réseau que j’ai moi-même patiemment constitué durant toutes ces années, en tant que Conseiller du Directoire. L’occasion pour moi de faire bénéficier Orfite de mon expérience si des sujets émergent, et de poursuivre les relations déjà nouées, avec les dirigeants de nos entreprises comme avec nos investisseurs. Arrivé à un moment de mon histoire où je souhaite donner une autre dimension à mes compétences, j’amplifie mon accompagnement de startups et d’entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS). Je ne manque pas de solliciter les dirigeants avec lesquels j’ai eu le plaisir de travailler chez Orfite, lorsqu’une jeune pousse recherche une entreprise d’injection plastique pour développer ses produits, qu’elle a encore tout à imaginer pour trouver sa niche. Longtemps actif dans des associations comme Ronalpia ou Ashoka, admiratif depuis toujours de figures telles que Muhammad Yunus, inventeur du microcrédit et du concept d’entrepreneur social, cet « autre monde » m’a toujours passionné ! Cette passion est sans doute contagieuse : trois de mes cinq enfants ont rejoint cet univers dans lequel tout est possible.

